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Sermons du Vendredi

ÇÓã ÇáÏÑÓ : L’éducation entre gâterie et sévérité
ßÇÊÈ ÇáÏÑÓ:
ÊÇÑíÎ ÇáÇÖÇÝÉ: 19/04/2009   ÇáÒæÇÑ: 8608

Télécharger la khotba : http://www.doross.net/Tarjama/gaterie_severite.doc

Sermon du 27/03/2009

L’éducation sociale

 - L’éducation entre gâterie et sévérité -

 

1ère Partie

 

Nous avons vu précédemment comment l'islam accorde une grande importance à l'enfance et l'éducation des enfants. Nous avons dit aussi que ce qui était le plus mauvais pour les enfants dans leur éducation, c'est que les parents soient de mauvais exemples pour leurs propres enfants et nous l'avons démontré par des exemples.
Ce dont il s'agit aujourd'hui c'est que certains parents font du mal à leurs enfants dans leur éducation, que ce soit pour certains en étant excessifs dans la sévérité ou pour d'autres en étant excessifs dans la gâterie.

La gâterie c'est-à-dire répondre à toutes les demandes et attentes de ces enfants quelles qu'elles soient et sans condition. Dans ces conditions, l'enfant est roi. Cet abus dans la gâterie de l'enfant n'est pas comme certains pourraient le croire une preuve d'amour pour lui, mais c'est en réalité un moyen de le corrompre et de contribuer à sa déviance.

Les experts de l'éducation des enfants disent que cet abus conduit à l'altération psychologique et comportementale de l'enfant. Ils disent que ces abus donnent au final un enfant trop timide et dépourvu de courage et de virilité. Il perd au final la confiance en lui-même, parce qu'il a toujours était dépendant.

Parmi les exemples les plus répandus de cet excès en particulier chez les mères, le fait que la mère par pitié et amour empêchera son enfant d'accomplir un acte qu'il est capable de faire en pensant que cela fait partie de la clémence envers les enfants ou les preuves d'amour qu'on peut leur donner. Un autre exemple, le fait que l'enfant est chouchouté par les parents et les membres de la famille à un tel point qu'il est toujours dans les bras de quelqu'un, il ne marche pratiquement jamais tout seul. On peut voir aussi des enfants qui ne sont ni punis ni réprimés,  lorsqu'ils dégradent ou cassent volontairement les objets et les meubles dans la maison. L'enfant dès son plus jeune âge est capable de comprendre, lorsqu'il y a des personnes qui sont capables de leur expliquer. On doit lui expliquer que tel acte est grave, et il n'a pas le droit de le refaire et tel autre acte est louable, il peut et doit le faire. Mais lorsque l'enfant pleure et hurle et que tu te soumets à son bon vouloir pour le faire taire, cela ne fait pas du tout partie de la bonne éducation.

D'autre part l'éducation n'est pas non plus d’être excessif dans la sévérité et la dureté à l'égard de l'enfant. Et cela est plus particulièrement répandu chez certains pères qui ne font preuve d'aucune clémence pour leurs enfants. Le père doit être clément et souriant avec son enfant car cet enfant voit, comprend et il éprouve des sentiments. On voit d'ailleurs que les prédécesseurs pieux pratiquaient l'égalité à l'égard de leurs enfants même lorsqu'ils les embrassaient, s'il en embrassait un, il embrassait les autres aussi pour ne pas créer de jalousie entre les enfants.

Le coran nous raconte l'histoire de Jacob et son amour sans borne qu'il éprouvait pour Joseph. Cela a poussé les frères de Joseph à vouloir sa mort. Allah dit "(les frères de joseph ont dit) tuez Joseph ou éloignez-le dans n'importe quel pays afin que le visage de votre père se tourne exclusivement vers vous et que vous soyez après cela des gens de bien". L'enfant doit ressentir qu'il est considéré par son père dès son plus jeune âge et en cela notre meilleur modèle à suivre c'est le prophète (sw). AlBoukhari rapporte que le prophète (sw) lorsqu'il passait à côté d'enfants dans la rue il les saluait. Un jour il (sw) est entré chez Abou Talha qui avait un petit garçon et celui-ci avait un oiseau avec lequel il s'amusait et qui est mort. Le prophète (sw) s'est adressé à l'enfant en lui donnant un surnom (Abou 3omayr) et il lui a dit "alors Abou 3oumayr qu'est-il arrivé à l'oiseau?".

On sait également comment il était avec ses petits enfants (les enfants de sa fille), il priait en prenant dans ses bras sa petite fille, et lorsqu'il se prosternait, il la posait par terre et quand il se releva il la reprenait. Un jour alors qu'il priait ses deux petits enfants Hassan et Houssayne lui montaient sur le dos pendant qu'il se prosternait, et il restait longtemps en prosternation, les compagnons ont donc cru qu'il était arrivé quelque chose au prophète pendant sa prosternation, mais après la prière, le prophète (sw) leur a dit "il n'est rien arrivé de tout cela mais mes deux enfants sont montés sur mon dos, et je ne voulais pas me relever jusqu'à ce qu'ils terminent de s'amuser". Ce n'est donc pas une honte de s'amuser avec son enfant mais la honte c'est par fierté et orgueil d’être dur comme un roc devant ses enfants. Ce n'est pas tout de les nourrir et de leur donner de l'argent qui pourrait les faire dévier, mais il faut aussi et surtout donner de l'attention à ses enfants.

La meilleure éducation est donc celle du juste milieu, celle de l'équilibre, celle qui ne contient ni excès dans la gâterie, ni dans la sévérité, c'est une éducation juste. Un jour un bédouin a vu le prophète (sw) embrasser ses deux petits enfants (Hassan et Houssayne). Le bédouin s'est exclamé "j'ai dix enfants et je n'en ai jamais embrassé un seul". Le prophète (sw) lui dit "celui qui n'est pas clément n'aura pas droit à la clémence". Un autre bédouin dit un jour au prophète (sw) fièrement "vous embrassez vos enfants mais nous nous ne le faisons pas". Le prophète (sw) lui répondit "que puis-je faire pour toi si Allah a retiré de ton cœur la clémence".

L'islam veut que les cœurs soient cléments envers les enfants, et cela en particulier envers les orphelins, car ils ont perdu leurs parents. Allah dit "ne maltraite pas l'orphelin" et dans un autre verset "as-tu vu celui qui traite de mensonge la religion? C’est lui qui repousse l'orphelin". Dans un hadith le prophète (sw) a joint ses deux doigts (l'index et le majeur), et il a dit "moi et celui qui prend en charge un orphelin nous sommes comme ces deux doigts". Dans un autre hadith le messager d'Allah (sw) a dit "il ne fait pas partie des nôtres celui qui ne respecte pas les plus âgés et n'est pas clément envers les plus jeunes".


2ème Partie

 

L'islam veut de nous que nous prenions en charge nos enfants et que nous soyons attentionnés envers eux. L'éducation signifie faire arriver quelqu'un à sa perfection. Un prédécesseur pieux disait "joue avec ton enfant pendant sept ans ensuite forme-le pendant sept ans ensuite accompagne-le pendant sept ans et enfin tu pourras le laisser vivre librement". Cette parole n'est pas un hadith mais une sagesse. Pendant les sept premières années, l'enfant aime s'amuser, il faut donc le laisser faire et lui donner l'occasion de s'amuser tout en lui apprenant à ne pas nuire aux autres pendant qu'il joue, et il faut aussi jouer avec lui. Ensuite pendant les sept années suivantes il faut le former, l'éduquer. Cela ne veut pas dire que pendant les sept premières années, on ne l'éduque pas, mais ça veut dire que ce qui ressort le plus de ces années là, c'est que l'enfant s'amuse tout comme cela ne veut pas dire que pendant la deuxième période l’enfant ne doit plus jouer. Mais pendant la deuxième période, il est à l'attention de ce qu'on lui enseignera, c'est pour cela qu'elles doivent être des années qui sont marquées par l'éducation et la formation. Pendant cette deuxième période, il faut lui apprendre les bonnes vertus et lui raconter les histoires des serviteurs pieux, des savants et des héros de l'islam. Saad ibn abi Waqass dit "nous avions l'habitude d'enseigner à nos enfants les histoires des batailles du prophète (sw) comme nous leur enseignions les sourates du coran".

Beaucoup de mères au lieu de leur raconter ce genre d'histoires pour qu'ils grandissent sans avoir peur et en voulant défendre le bien, elles leur racontent des histoires de démons, des histoires effrayantes et toutes sortes de légendes et cela a de mauvaises conséquences sur l'enfant et son mental.

Nos enfants ont besoin d'une éducation loin des gâteries excessives et loin de la sévérité excessive qui transforme les enfants en esclaves. L'islam veut de nos enfants qu'ils deviennent des hommes, des maîtres. Pour cela l'éducateur doit faire preuve de sagesse. La sagesse dans l'éducation dépend de deux choses : la science et la douceur. Combien de gens sont des savants mais ils sont durs et sévères, ceux-là leur science n'est pas utile. Allah dit à propos de Mohammad (sw) "si tu étais brutal et d'un cœur dur les gens autour de toi s'en iraient". Et il y en a d'autres qui sont l'inverse, doux, cléments mais ils n'ont aucune science. Ce genre de personnes voient leurs enfants dévier mais n'ont pas les moyens de les corriger.

 

 

 

ØÈÇÚÉ

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